Construire un univers I. Création de langue 102
je commence donc ici une série de rubriques portant sur la création d’une langue fictive. Nul besoin de connaitre la linguistique, nulle nécessité de …
je commence donc ici une série de rubriques portant sur la création d’une langue fictive. Nul besoin de connaitre la linguistique, nulle nécessité de …
J’inaugure une nouvelle rubrique: création d’univers (ou world building).
Si la découverte musicale vous intéresse, je vous offre un voyage sonore au monde de …
J’ai souvent remarqué une tendance chez les écrivains débutants ou amateurs de placer leur histoire dans un environnement issu de la culture américaine. On comprend l’influence, certes, mais ça me désole toujours. Écrire ce que nous connaissons, c’est aussi écrire sur notre territoire.
Alors, en toute auteure que je suis, épier son quotidien ou lire le malstrom de ses pensées ne suffisait plus. La piéger l’aurait antagonisée davantage. Il me restait donc la bonne foi : j’ai pris rendez-vous. Je ne pensais pas la rencontrer à toutes ses époques…
Lorsque j’ai réfléchis à nouveau au mot « congruence », j’ai enfin pu saisir ce que j’avais inventé : tout un système de valeurs. Il ne s’agissait plus d’esquisser quelques mœurs mignonnes pour peindre un peuple de couleurs exotiques, calquées de toute façon sur l’occident.
Je connais des écrivains qui font des dizaines de jet, mais rapidement. J’en connais d’autres qui en font peu, mais lentement. Le résultat est le même: retravailler le texte. Mon premier jet est une sorte de plan à suivre et la vraie écriture est au second.