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Et si j’ai écrit souvent d’un seul pouce alors que le reste de mon corps s’endormait en même temps que mon fils dans mes bras, j’ai quand même su garder le rythme de départ que je m’étais donné: c’est-à-dire, un article par mois. Je dirais, avec tout le recul et la magnifique et ravissante sagesse accumulée que j’ai depuis, bein, je changerais pas ça. Non. Je pourrais pas écrire plus même avec des doigts rapides de super héro. Ce rythme me sied à ravir! Mon garçon fait moins de sieste qu’avant pour me laisser souffler un peu, et il fait des dents, ou une toux et il me gruge la seule heure de ma soirée qui était à moi, je ne peux pas écrire plus de rubriques.
Si seulement il s’agissait d’un jeu d’enfant, mais je ne risque pas de jouer au jeu du loup, ça serait trop facile. Alors voilà. On m’a tagué. Et toute la différence entre un tag et une tague se trouve ici: premièrement, il y a un K. sournois et apparamment que y’a une sorte de tag qui est un prix prestigieux. O.o
Histoire de K.
D’abord, je tiens à dire mon innocence. Je lisais le blog de C. Kean, que je nommerai K. pour l’anonymat (oupsi) et pour la rime, et je trouvais amusant de lire ses réponses à des questions aléatoires sur les aléas de l’écriture. Eh bein merde, elle m’a tagué. 😲 Onze!?!??! Le jeu consiste à répondre à onze questions (jusqu’ici tout va bien, c’qui compte c’est pas la chute…), mais encore faut-il lancer onze questions à onze autres bloggeurs. J’ai tout de suite senti mon incompétence relationnelle, là. Mais, je te remercie Kean de m’inclure dans l’univers des lancements de balle. Je devrais te taguer en retour, tiens. 😏
C’est le temps de shiner
C’est sûr qu’au lieu d’aller travailler… Dans la mesure où je serais pas nulle pour les rapports humains, je pourrais rencontrer Hatchesoup, tiens.
Comme j’ai décidé moi-même d’être divine, il me suffisait d’être partout. C’est pourquoi je me lance dans cette idée folle — après avoir fait un site web, une page Facebook, une présence sur Twitter, YouTube — de faire un blog. Vous remarquerez mon égo simple et à peine plus enflé que ma tête. Ne vous en faites pas, je suis très parfaitement ironique.
Donc, un blog d’auteur plus précisément, dont la ligne éditoriale est encore floue. Je pense profiter de cet espace pour poser mes réflexions d’écrivain et parler du développement de mon gros projet en cours — nommé Les Dissidents de Narbrocque. Comme je suis divine (à n’en point douter), j’ai aussi des idées de génie qui passent et que parfois je suis assez habile pour attraper. La dernière étant d’ouvrir mon blogue à mes personnages. Oui. Je ne sais pas encore qui va bien répondre à l’appel, mais ce serait sympa qu’ils échangent eux aussi.
Lien complémentaire Page à propos
Quoi ça, qui suis-je ? La noble prétention de toucher le sacré ne suffit pas ? Arrrrrg. Ok ok, je vais oser parler de mon moi terrestre. Je suis du Québec. De ses forêts boréales infestées de maringouins, de son fleuve trop large où l’on y confond une mer et de ses chaleurs aussi drastiques que ses froidures. Je suis issue de poésie et de travail physique. Je suis curieuse avec un mutisme taquin qui brille aux yeux comme mes pieds nus sous ma jupe colorée. Je suis écrivain, études en main et années de fausses couches créatives. Le métier rentre. Je le façonne et le redonne.
Clap-e-clap. Bravo. Quelle présentation. (Vous avez vu ? j’ai pas mis de ponctuations expressives, trop douée la fille.) Un être tel que moi ne devrait pas avoir à… oh ta gueule. La double personnalité, quelle banalité. Je vais donc conclure ici, avant de perdre la course contre mon cerveau.